Nous avons découvert cette tortue, qui venait de faire une chute de six mètres, dans un trou, depuis le haut d'un rocher. Elle avait abîmée sa carapace et pondue cinq oeufs dont trois encore intacts qu'elle n'avait pas pu ensevelir et que nous avons immédiatement enterrés dans un bac à sable, mais qui n'on malheureusement jamais éclos.

Nous avons relachée la tortue dans le cours d'eau et nous l'avons aperçue se dorant au soleil les jours suivants sur la berge de l'étang.
Dès qu'elle nous apercevait, elle plongeait.

Cette tortue se raréfie du fait de la disparition de son habitat.

Sans s'engourdir complètement, elle hiberne durant l'automne et l'hiver sur la berge des étangs ou des cours d'eau.

Elle s'accouple dans l'eau et enterre ses 4 à 15 oeufs dans une terre sablonneuse à distance des zones innondables.
Les petits peuvent n'éclore qu'au printemps suivant.

Il est indispensable de protéger cette espèce et en cas de découverte d'une cistude blessée, de se rapprocher d'une association de sauvegarde de l'espèce.

Depuis deux ans, nous n'en voyons plus, laissez moi un message si vous avez le privilège d'en rencontrer une en Dordogne.